Et une fois dans la rue, il se mit à courir. Il gravit rapidement le petit monticule sur lequel se trouvait le terrain, cet espace vide quelque peu herbacé, qui servait à la fois à jouer au football et aussi comme toilettes publiques pour ceux qui n’en avaient pas chez eux. La majorité venait déféquer ici la nuit tombée. Les plus audacieux ou ceux qui ne pouvaient pas se retenir venaient même en pleine journée.