Comme le fit remarquer Jean-Baptiste Tati-Loutard, lors du"Symposium sur la conscience africaine et le monde contemporain", à Brazzaville du 24 au 27 mai 1997 : "Guy Menga s’est révélé comme dramaturge en faisant représenter en 1964La marmite de Koka-Mbala
qui consacre la rupture avec la tradition des saynètes où apparaissent invariablement les personnages de celui que l’on appelait le "commandant" durant le régime colonial et de ses miliciens. La saynète était nourrie d’improvisation comme la Commedia de l’Arte. Guy Menga enchanté depuis son enfance par les merveilleux acteurs que sont les conteurs traditionnels, et plus tard, dans les années cinquante, par les troupes françaises de passage à Brazzaville, tel le « Grenier de Toulouse », se mettra à écrire des pièces de théâtre et apportera sa collaboration à la création de l’ASTHECO (Association du Théâtre Congolais). Patrice Lhoni et Ferdinand Mouangassa suivront son exemple », in Littérature congolaise d’expression française 1950-1997.
